Boyaca, 8-14 décembre

A Zipaquira on dort dans une auberge de jeunesse très colorée et très énérgique. C’est grâce à ses propriétaires qu’elle donne cette impression – Paola et Omar, à 30 ans à peine gèrent déjà un hostel et deux restaurants. On s’entend tout de suite très bien, et Sylvain même fait de la capoeira avec Paola.

Ce coup-là ne passe pas inaperçu, il se fait mal au dos. Pour pas annuler tous les projets à venir (escalade, émeraudes, parapente…) on décide que cette semaine c’est moi, Anastasia, qui sort de l’ombre et vais se la jouer la star de Suisse moi !

On commence par la Mecque de l’escalade en Colombie – las Rocas de Suesca. Un village où il fait froid, et où il y a beaucoup de grimpeurs (en tous cas, le mercredi où on arrive, parce que le lendemain il y avait plus personne). Les roches sont très bizarres ici – elles consistent en plein de petits trous, comme un tissue en dentelles. Assez facile à grimper, mais avec quelques endroits plus difficile, 500 différentes vois en tout – pour moi toute seule, plus que assez !

Deux jours plus tard on reprend encore des bus. Cette fois on a de la chance, on arrive en prendre un direct pour aller à Villa de Leyva, notre prochaine destination. C’est une petite ville coloniale avec une histoire riche et la place principale la plus grande du pays ! Il y fait beaucoup plus chaud qu’à Suesca, même si on reste sur la même altitude. On profite de l’après-midi pour découvrir la ville et pour se reposer dans les hamacs à notre auberge.

Le lendemain, Sylvain étant cette fois malade.., on est obligé d’annuler notre tour à Muzo pour la mine d’émeraudes. Se taper 7 heures de bus avec la fièvre ne donne pas envie, et Sylvain reste se reposer au lit, moi, je décide de profiter de la proposition de Harm, aller se balader à Passo del Angel vers le village Santa Sofia. C’est un sentier minuscule qui passe juste sur une crête d’une montagne avec deux falaises de côtés. Avec le vent très fort de ce jour-là, ça fait un peu peur de passer par là, mais la vue est vraiment spectaculaire. Par contre la rivière et les cascades nous ont deçu – il fait aussi chaud qu’il n’y a plus d’eau ! C’est étonnant, mais pas grave, on a eu assez d’émotions.

Samedi on quitte Villa de Leyva et 6 heures de voyages plus tard, on arrive dans la capitale du sport extrême en Colombie – San Gil. Samedi soir le centre accueille des touristes et des fêtards, les décorations de Noël amusent les enfants et les centres commerciaux sont ouverts jusqu’à tard. La ville elle-même ressemble un peu à San Francisco, en tout cas, les montées sont les mêmes, ce qui rend sensibles mes courbatures del Angel.

Dimanche on va réaliser l’activité favorite du public. Cette fois la majorité est pour la parapente, j’y vais alors ! On monte vers le canyon Chicamocha. La base de parapente est située à la hauteur de 1500mètres, et avec mon pilote on monte tout de suite jusqu’à 2000 mètres d’altitude!! Les émotions débordent, le cœur bat, les yeux savourent les paysages incroyables. Pour finir, le pilot fait des loupings de malade, et je m’attéris complètement ébahie.

Le dernier défi pour cette semaine nous attend à Barichara, un village très pittoresque pas loin de San Gil. Une régale traditionnelle d’ici ce sont les HORMIGOS CULONOS, les fourmis à gros cul. Vraiment dégueulasse à vue, elles sont plutôt pas mal à gout – bien grillées, salées et croustillantes, elles pourraient être un bon snack avec une bière. Défi réussi, et j’en suis contente.

Demain Sylvain reprend la main sur Suisse Moi, et on va découvrir les alentours de San Gil pour bouger après vers Medellin.

1ère musique par The Broots https://www.facebook.com/thebroots

2ème par Mounika – Soul Blue Tango https://soundcloud.com/mounika-beat